Il est dit, que dans les vastes plaines où le vent se joue des herbes infinies, entre le Pont-Euxin et les rives du fleuve Tanaïs, régnaient autrefois les Sarmates, peuple oublié des vastes steppes, gardiens de ces contrées sans fin, où le ciel infini se mêle à la terre nue.
C'est entre les rives silencieuses de la mer Caspienne et les montagnes éthérées de l'Oural que s'étendait leur domaine. Cavaliers nomades, parés de fourrures somptueuses et armé d'épées en or, ils traversaient ces étendues infinies, fiers et libres, leurs arcs et flèches prêts à fendre l'air.
Leur culture, empreinte de mystères, nous conte des récits de femmes guerrières, fières descendantes des Amazones, montant à cheval aux côtés des hommes, partageant leur gloire et leurs batailles.
Le temps qui s'écoule (sans faire de bruit), a mêlé leur souvenir à la poussière des plaines. Aujourd'hui, les steppes, désertées et silencieuses, résonnent du murmures de leurs galops; comme un rêve évanoui dans la lumière dorée de l’horizon.
