Nuées d'oiseaux blancs, thé vert jasmin

À Pékin, le lac de l’Ouest déploie son miroir d’eau paisible, où les nuées d’oiseaux blancs dessinent des arabesques dans le ciel. Leur vol gracieux, tel un ballet céleste, semble saluer les toitures de porcelaines du Palais de la Longévité Suprême. Ce joyau, avec ses reflets émaillés et ses courbes harmonieuses, trône en majesté, témoin d’une époque où le faste impérial éblouissait le monde.

Sous la lumière changeante, le lac capte les ombres des oiseaux et des pavillons, tandis que la Cité interdite, à l’horizon, murmure encore ses secrets anciens. Là, la nature et l’art se répondent, intacts et éternels.

En mêlant récoltes de thé du Fujian et jasmin juste éclos des jardins impériaux (chers au cœur des derniers souverains), cette recette immuable a aujourd'hui traversé les époques pour le plaisir de chacun.