Tzarina, thé noir

Les dernières tsarines de Russie, figures d’un monde en déclin, vécurent dans un éclat de splendeur révolu, entourées des fastes éblouissants d’une cour où opulence et tradition régnaient en maîtres. Alexandra Fiodorovna, épouse de Nicolas II, symbolisait cette grandeur crépusculaire, évoluant parmi les ors de Saint-Pétersbourg, les bals somptueux, et les échos des prières dans les chapelles impériales. Elles incarnaient une Russie figée dans ses rites anciens, insensible aux grondements du peuple et aux vents de la révolution.

Ces tsarines, pourtant élégantes et pieuses, demeuraient prisonnières d’un monde qu’elles croyaient immuable. Témoins silencieuses des derniers feux de la dynastie Romanov, elles chérissaient les traditions ancestrales qui allaient bientôt s’éteindre dans les tumultes de l’histoire. Leurs destinées, grandioses et tragiques, restent le symbole poignant d’une époque qui s’effaçait lentement sous leurs yeux, emportant avec elle le dernier souffle de l’Empire russe.

Frais et hesperidé, Tzarina est un rêve de la Russie éternelle. Impériale, luxueuse, romantique et bohème à la fois. Témoin du Luxe fantasmé des dernières tsarines de l'empire déchu. Les héritières de Byzance, faisaient en effet grand cas des agrumes de méditerranée: voici donc un mélange réinterprétée dans une recette mêlée des fleurs de souci des Carpathes.