Île d'émeraude, thé vert
Par delà les colonnes d'Hercule (ce que les anciens nommaient le détroit de Gibraltar) L’île d’émeraude (l'Irlande), enveloppée dans les brumes de l’Atlantique, semble surgie d’un rêve ancien, où l’âme de la nature danse dans chaque brin d’herbe. On la dit terre natale des centaures, ces êtres étranges et fougueux que les Grecs, dans leur sagesse imaginative, auraient exilés ici, loin des tumultes de leur monde.
En ces contrées de collines et de forêts où le vent siffle comme un chant oublié, on peut presque percevoir l’écho du galop mythique, le martèlement des sabots sur une terre humide de rosée.
Ces créatures, mi-hommes, mi-chevaux, portaient en elles le souffle indompté de l’île : une force brute, sauvage, mais aussi la mélancolie des horizons sans fin. Leur légende s’accroche aux landes parfumées d’ajoncs, aux ombres des chênes millénaires. L’Irlande, berceau des mythes et des rêves, leur a donné ses vertes clairières comme refuge, gardant en son cœur le mystère de leur noble existence.