Violette de Bergame, thé vert

Composition: Thé vert, fleur de mauve, arome naturel.

Mélange premium élaboré à partir d'ingrédients issus de l'agriculture durable et d'arômes naturels. 

Les Conseils

Température de l'eau : 75°

Temps de pose:  2/3 minutes

A quel moment déguster ce thé? De retour d'Italie.

Accompagnement: Le Baiser de l'être aimé.

La violette trouve sa place dans plusieurs histoires de la mythologie. On raconte que la nymphe Io, courtisée par Apollon, se refusa à lui. Indigné, le dieu la condamna en la métamorphosant en une fleur chaste et pudique, la violette. On dit également que le dieu Vulcain, au physique repoussant, voulait plaire à son épouse Vénus. Pour ce faire, il eut l’idée de se couronner de violettes. Ensorcelée par le parfum que les fleurs dégageaient, Vénus ne put lui résister.
 
Dès l’Antiquité, on transforme la violette en pommade et en tisane afin de lutter contre les problèmes respiratoires et la toux. Après leurs longues festivités, les Romains arborent une couronne de violettes, permettant d’apaiser les migraines. La fleur conserve sa réputation de fleur médicinale pendant le Moyen Age, puis les rois de France, à partir de Henri IV, s’en poudrent le corps afin d’atténuer les odeurs corporelles. Elle trouve naturellement sa place dans le potager du roi et orne les tables de réception.
La violette double et parfumée, dite de Parme, s’installe en 1755 dans la région de Grasse où elle est alors utilisée en parfumerie. Fleur dite « parfaite » – tant pour sa beauté que pour son parfum et ses bienfaits – elle est alors renommée dans toute l’Europe et sa culture devient l’une des plus importantes productions hivernales.
Pendant la Révolution Française à Paris, la violette connaît un tel succès que les bouquetières qui en vendent au coin des rues sont taxées et leur commerce très réglementé.

Le lacs italiens, lieux du romantisme absolu:

C'est Flaubert, autre mal-aimé, ou mal-aimant, qui compense sans doute des trésors de tendresse inemployée dans la salle des marbres de la villa Carlotta, à Tremezzo.

C'est Balzac, qui vient immerger ses chimères dans les eaux tranquilles du lac d'Orta.

C'est Hemingway qui, dans son beau roman, romantique et funèbre, sur la guerre de 1914, l'Adieu aux armes, fait se retrouver Frederik Henry et Catherine, à Stresa, sur les rives du lac Majeur, avant leur fuite en barque vers la Suisse.

Et c'est Shelley, et c'est Byron, et c'est Meredith, et c'est François Coppée, et c'est Lamartine, et c'est Ruskin, et c'est Thomas Mann. Et c'est Wagner. Et c'est Turner. Il faudrait les citer tous. Le Livre d'or des lacs italiens, c'est un dictionnaire des Grands, comme un mausolée des amours défuntes.