Moka Constantinople, thé noir sachets individuels

C'est probablement Sindbad le marin (ou l'un de ses cousins: Aladin ou Ali baba) qui ramenèrent du golfe d'Aden (voir d'Ethiopie) la graine alors connue sous le nom de moka*.

La légende voudrait que des navires marchands accostèrent à Chypre puis à Constantinople où elle devint un breuvage prisé des sultans, pour finalement aborder la lagune de la Sérénissime Venise.  la porte de l'Orient en Europe, où les Vénitiens, fascinés par cette boisson exotique, la gardèrent jalousement. De là, elle finit par gagner Vienne, où le café devient un luxe raffiné, réservé à une élite. Paris, enfin, s’éveille à l’arôme envoûtant du moka, que l’on consomme dans les salons feutrés, en de rares occasions.

Le moka, bien plus qu'une simple graine, devient le symbole d'une ère d'exploration, de luxe et de mystère, à la croisée des mondes et des cultures. La liqueur sombre issue de l'orient lointain répondant à la quête de cet ailleurs indéfiniment recherché. Dans l'exotisme onctueux de la tasse apparaissaient les déambulations noctambules de Shéhérazade, tapis volants et autre Mamamouchi...